Idées de réformes économiques (attention, pas très saikse)

Kramarades,

Depuis que j'ai accepté la proposition du kramarade Noxine de servir la Républike en assumant la fonction de Ministre de l'Economie, j'ai pris de l'avance sur la constitution en commençant à réfléchir sur ce que pourrait être mon programme d'action. Ce qui est d'ailleurs un bien grand mot, car ce qui m'est venu à l'idée n'est guère révolutionnaire et a sans doute été envisagé avant moi : je vous fait part de mes projets pour que vous puissiez m'apporter des conseils.

Ainsi donc, voici ce que j'ai envisagé :

- bien évidemment, maîtriser le Plan de Production au mieux. Mais je ne m'étendrai pas sur ce point qui est la prérogative traditionnelle du Meco et dont les grands principes sont à présent, je crois, suffisamment connus ;

- j'ai souvent entendu dire que l'équilibre des prix n'était pas optimal. J'imagine que ce problème est un peu le rocher de Zizyffe du Meco (du nom de cet elmérien qui périt d'inanition à force de lancer encore et toujours un bloc de magnétite qu'il avait découvert par hasard et qui revenait sans cesse sur lui, attiré par sa lourde armure de fer).

Ainsi, les gestionnaires de commerces kollektivisés ne sont pas rares à souligner que les prix des matières premières seraient un peu trop élevés, et que les produits finis sont parfois, et même souvent vendus à perte. Je suppose que la difficulté est que mes prédécesseurs ont bien fini par instaurer un certain équilibre entre tous les paramètres, et qu'il est délicat de déterminer lesquels modifier et dans quelle proportion. C'est pourquoi je pense que je devrai dans un premier temps me plonger dans les archives du Meco, et solliciter votre expérience, pour comprendre comment tout cela fonctionne.

Comme toujours, ce sont les principes du social-graffitisme qui doivent nous servir de guides. Les Elus n'ont bien évidemment pas souhaité que le commerce puisse être une source d'enrichissement, qui détournerait les kramarades des tâches de production matérielles ou scientifiques. Cependant, les kolkhozes doivent être, sinon rentables, du moins solvables et ne pas vider les poches des membres gestionnaires.

Dans la mesure où les salaires sont fixes et l'impôt sur ceux-ci nuls, il ne reste comme variables d'ajustement que l'impôt sur la vente, qui doit sans doute rester élevé, et les prix de vente des matières premières et des produits finis. Or, si nous voulons que tous les kramarades puissent avoir accès aux biens de consommation les plus nécessaires (en particulier la nourriture et les soins), il paraît difficilement possible d'en augmenter les prix. A la rigueur on pourrait augmenter les prix des biens secondaires, ou de "confort". Mais j'ai bien l'impression qu'on doive privilégier comme solutions la baisse du prix des matières premières et une légère diminution de l'impôt sur la vente.

Pour bien cerner les besoins des gestionnaires, il est possible de lancer le débat sur la place publique. J'ai souvenir que cette méthode avait donné des résultats relativement positifs pour ce qui est des prix des soins et des médicaments. Certes, cela a abouti à une situation où la vente se fait à perte, mais on avait pu voir émerger toutes les données du problème, ce qui peut toujours en faciliter l'appréhension et la résolution.

Comme j'ignore si des rapports ont déjà été produits sur cette question, je pense pour le moment que l'examen de l'état général des prix de vente et d'achat dans toute la Républike est un préalable à la décision et à l'action, le but étant de parvenir à une rationalisation et à une normalization du système économique kralandais, en collaboration avec les services du Minté et du Minstice, de façon à ce que tous les kolkhozes de la Républike soient au minimum solvables et que tous les kramarades puissent subvenir à leurs besoins essentiels grâce à leur salaire.

- le second point qui m'est venu à l'esprit concerne justement les koopératives kommerciales, communément appelées kolkhozes, dont le but est de kollektiviser les moyens de produktion en les rendant propriété du peuple kra.

Dans l'hypothèse où, dans certaines villes, existeraient encore des commerces privés, ne serait-il pas graffitike de mettre les moyens nécessaires à leur acquisition par le kolkhoze local ? Ces moyens seraient à la fois politiques et économiques : il s'agirait que les fonctionnaires locaux entrent en contact avec les propriétaires et leur proposent de racheter le bien du peuple via le kolkhoze.

Bien évidemment, cela suppose que les kolkhozes aient des moyens financiers, ce qui n'est pas nécessairement le cas (cf vente à perte). Dans l'état actuel des choses, et d'après mon expérience, ce sont les ressources personnelles des membres de la koopérative qui sont sollicitées par les opérations de rachat. Dès lors, soit l'on réforme habilement les impôts et les prix pour que ces organisations puissent être bénéficiaires, au moins le temps d'achever la kollektivisation, soit l'on mène une politique volontaire de subventions ponctuelles aux kolkhozes pour mener ces acquisitions.

Il faut aussi envisager le cas où la voie diplomatique échouerait et où les propriétaires refuseraient de restituer au peuple ce qui lui appartient. Le boycott des commerces concernés et l'édification de nouveaux par le kolkhoze pourraient constituer une solution, dans l'hypothèse où des groupes de prolétaires patriotes ne se seraient pas livrés auparavant à des opérations plus violentes. Ce type de mesures demanderait un contrôle politique assez fort, quoique moins abrupt vis-à-vis des citoyens des empires voisins qu'une expropriation pure et simple (HRP : qu'il faut éviter à tout prix).

Pour conclure, j'insiste sur ce que j'ai dit en préambule, à savoir que je ne doute pas que tout cela ait été déjà envisagé, et qu'il est bien possible que des mesures aient été effectivement prises dans ces perspectives. En ce cas, je serai très heureux de me borner à m'assurer que la mise en oeuvre en soit efficace et rapide, et d'écouter les suggestions que vous pourriez me faire. Ce sont simplement des idées qui m'ont traversé la tête alors que j'étais assis sur un tas de planche, dans un embarcadère au bord de la Meuse, en attendant que les machines se libèrent pour produire mon kayak.

[...]

Petit résumé d'une discussion à batons rompus (je me permets de rajouter deux trois choses auxquelles je pense en passant) :

Concernant la répartition des taxes sur les salaires et des impots sur les ventes :

. Les taxes sur les salaires sont les seules ressources des provinces hors subventions du ministère de l'économie. En-dessous de 10% de taxes sur les salaires pour la province, le budget des provinces n'est pas équilibré et les gouverneurs doivent demander régulièrement des subventions au ministère.

. Les taxes sur les salaires (province + état) sont supportées par le travailleur à chaque fois qu'il accomplit une Unité de Travail. Au contraire, les impots sur la vente sont supportés uniquement par les centres de production et les commerces qui sont donc obligés de répercuter ce cout supplémentaire sur le prix des produits à la vente.

. Idéologiquement, on n'est pas obligé de concevoir la taxe sur le salaire comme un impot sur le revenu. Le revenu d'un kramarade peut être par exemple uniquement ses bénéfices sur actions d'organisations commerciales ou actions pallas, sur location de bâtiments et les marges dégagées dans ses commerces non kollectivisés. Le salaire qu'il percoit en travaillant peut être considéré comme une subvention personnalisée de l'état qui lui reverse généreusement 80 ou 90% de la richesse qu'il a créée.


Concernant les prix autorisés :

. Quelles que soient les différentes taxes appliquées, il faut que les prix pratiqués dans les centres de production et les commerces permettent respectivement à la ville et aux kolkhozes d'avoir un léger bénéfice nécessaire à l'investissement dans l'agrandissement des structures.

. Les prix de vente de quelques produits spécifiques, comme les médicaments, peuvent être légèrement inférieurs à leur prix réel de revient. Le plus simple pour compenser la différence est peut-être d'accorder une prime au gestionnaire de l'hopital en fonction du nombre de médicaments vendus.


Concernant le marchandage :

. Le marchandage doit être le plus possible prohibé en République, avec si nécessaire des dénonciations de la part des ddp et des gérants de commerces afin d'épingler les contrevenants.

. [HRP] La carrière de base marchand propose comme missions de carrière uniquement vol et marchandage. Il faut donc trouver une mesure pour permettre le marchandage afin de ne pas pénaliser cette carrière.[/HRP] On peut autoriser le marchandage sur de petites sommes, comme par exemple l'achat d'un légume ou d'une bière.


Concernant la kollectivisation :

. Tous les commerces doivent être le plus rapidement kollectivisés. Il peut être envisagé d'aider les kolkhozes en attribuant des primes afin de faciliter le rachat des batiments de niveau élevé. Il faut également encourager les propriétaires à kollectiviser le batiment avant d'y entreprendre des travaux d'agrandissement.

. Des kramarades peu actifs et de nombreux étrangers comme Zyor Mawi possèdent de nombreux commerces qui sont de simples échoppes de bas niveau et qui font souvent doublon avec un autre commerce dans la ville. Il peut être utile de lancer une grande campagne de rachat-démontage de ces batiments afin d'aérer les villes et d'assainir le commerce local.

. Les échanges entre kolkhozes de différentes villes doivent être encouragés. Mais il peut être nécessaire d'envisager la création de plusieurs kolkhozes par ville, afin d'assurer la complète kollectivisation des commerces.


Concernant l'égalité entre les kramarades :

. Prélever un impot général sur tous les kramarades en fonction de leur richesse devrait être fait le plus souvent possible, une fois par semaine par exemple. Cette mesure aurait pour effet indirect d'encourager les propriétaires de commerces à kollectiviser leurs batiments le plus vite possible.

. Dans un soucis d'égalité, la somme percue ainsi par impot devrait être immédiatement repartagée entre tous les kramarades. On peut considérer la redistribution comme une tournée générale accordée par l'état à tous les kramarades.


Je crois que j'ai à peu près fait le tour.
Je laisse à Jean le soin d'expliquer si il le souhaite son projet de WYGSWYM ou quelquechose comme ça.

Je recopie ici ma modeste contribution apportée ailleurs.

J'interprétais l'impôt sur le revenu comme l'impôt payé par ceux qui reviennent de Kraland (mais comme on en revient pas, comme le stipule l'article, il n'y a pas lieu de payer cet impôt).

D'un point de vue idéologique, une imposition très forte sur la vente, et une imposition très faible sur le salaire est nettement socialo (graffitique je sais pas, mais socialo sans aucun doute). Il faut simplement s'assurer que les prix permettent une marge finale suffisante au commerçant pour ne pas être déficitaire et avoir une activité perenne.

J'ajouterais que de faibles impôts et de hauts salaires, et donc un revenu important, permettrait d'attirer la main d'oeuvre étrangère, et la sensibiliserait de la meilleure manière qui soit au Bonheur Universel : le travail.

D'un autre côté, si je suis doué pour commerçer et dénicher les bonnes affaires, l'économie en général est loin d'être mon fort, aussi j'attend l'avis de plus experts que moi. Mais je crois qu'avec des prix maximum et minimum adaptés, nous sommes capables de mettre en place un système économique particulièrement performant.

Alors...

1) J'adhère presque intégralement aux thèses de la kramarade Azracat, hormis sur l'usage à faire des sommes rapportées par l'impôt exceptionnel. Je perçois tout à fait leur impact symbolique, mais je pense qu'elles seraient plus utilement employées sous forme de subventions pour les kolkhozes ou pour les villes.

Je souhaite simplement ajouter ceci :

Concernant les salaires :

. Ils devraient être normalisés, pour respecter le principe d'égalité, comme tous les autres éléments du système économique. Se pose néanmoins le problème des salaires de la recherche, et celui de savoir si l'on considère que l'on peut jouer sur les taxes à des fins de Réorganisation (pour rendre attractives des régions sous-peuplées notamment, mais c'est à la limite du banano-capitalisme).

2) Pour répondre au kramarade Iaen :

Je me réjouis de voir que comme moi, tu penses que l'impôt sur le revenu tel qu'il est défini par la constitution n'a rien à voir avec l'impôt sur les salaires, et qu'on ne peut pas arguer de l'article 20 pour interdire ce dernier.

Ensuite, le fait de taxer les bénéfices du commerce est une mesure socialiste, je suis d'accord avec toi. Mais ce raisonnement vaut surtout pour les sociétés où les commerces sont gérés par des propriétaires, pour leur propre compte. Dans le modèle économique que nous proposons, il n'y aura plus de propriétaires à terme, mais des gestionnaires de commerces appartenant à des organisations commerciales populaires, c'est-à-dire à la kollektivité. L'impôt sur la vente perd alors la valeur symbolique qu'il pouvait avoir.

La kramarade Azracat a souligné qu'on pouvait interpréter autrement le statut de l'impôt dans l'idéologie sociale-graffitike. L'idée d'impôts nuls est en revanche répandue dans les systèmes économiques libéraux et banano-capitalistes. Nous voulons un Etat fort, interventionniste, qui redistribue les fruits de la production pour maintenir l'égalité entre les provinces, les villes et les citoyens. Nous pouvons donc défendre des impôts élevés.

Ensuite, je pense comme toi qu'un niveau de vie et un pouvoir d'achat raisonnablement élevés sont susceptibles de rendre le modèle kralandais plus attractif aux yeux des peuples du Cybermonde. En fait, nous sommes face au choix suivant : nous voulons préserver le pouvoir d'achat des kramarades, pour qu'ils puissent satisfaire leurs besoins essentiels, et se divertir, car cela fait aussi partie du Bonheur, mais nous voulons aussi que les organisations commerciales populaires puissent financer leur propre développement, et être en mesure de payer les salaires.

Car à quoi bon des salaires élevés si les commerces ruinés ne peuvent rémunérer le travail ? De plus, l'argent est encore plus inutile s'il n'y a rien à acheter.

Une normalisation du système économique kralandais le rendrait plus facilement contrôlable par l'Etat : en unifiant la règle, on pose les conditions de son respect et du maintien de son respect. Prenons le cas du marchandage : théoriquement interdit, il est finalement toléré. Ce flou discrédite l'autorité de l'Etat, et rend plus difficile l'estimation et la correction des déséquilibres.

Ces mesures s'inscriraient dans le cadre d'un resserrement du contrôle de l'Etat sur la société : elles ne peuvent être appliquées que si les services du MEco, du MInt, du MJ et du DSS coordonnent leur action et communiquent efficacement. C'est un travail important, mais sans doute nécessaire. Seulement, pour l'accomplir, il faut nous mettre tous d'accord sur les moyens à employer et sur les buts à atteindre.

C'est pourquoi j'espère que les autres membres du gouvernement viendront s'exprimer dans ce débat, de façon à ce que nous puissions négocier sur les points de divergence. En dernier ressort, comme le prévoit la Constitution, le kramarade Premier Ministre tranchera.

Bon, je réponds à quelques trucs en vrac

Concernant l'impôt sur le revenu, rien à ajouter à ce qui a déjà été dit. L'impôt sur le revenu n'a rien à voir avec l'impôt sur la salaire ((cf la vraie vie, tout simplement)). Il permet à la province de se bien porter économiquement, qui mieux est et comme le dit Az. On n'est pas là pour se tirer une balle dans le pied non plus.
Sur la balance des impôts salmaires/vente, j'ai dans l'idée (tarte ? Pas tarte ?) qu'un kramarade en travaillant 2 UT doit pouvoir acheter ce qu'il a produit en une UT.
Je travaille 8 heures à la ferme, je peux m'acheter 10 légumes. Tant qu'on reste dans cette balance là, on assure à la fois des impôts graffitiques et une vie tout à fait décente pour les prolétaires.

Concernant les kolhozes :
D'abord concernant une coordination nationale : une gigantesque usine à gaz, une vaste machione à produire du rien. L'Etat omniprésent ne veut pas dire un gouvernement omniprésent : les kolkhozes sont affaires locales, et doivent donc se gérer sur le plan local.
Concernant la kollektivisation, elle se heurte à la limite de 4 commerces par ville. pour kollektiviser davantage, il faut effectivement que les gérants de kolkhoze, sous l'égide bienveillante des fonctionnaires locaux, s'organisent entre eux.
Il est toujours possible qu'un kramarade refuse de kollektiviser. Ce n'est pas bien, certes. Et les moyens de pressions sont peu nombreux et assez vils (je ne parle pas d'un sain départ en BTK, mais d'expropriation, de kramails de pression envoyés en masse... ça, c'est moche). Je propose la jurisprudence Belfi Carus : Quel que soit le crime, le refus de kollektiviser sera considéré comme circonstance aggravante.

Sur la normalization des salaires, heu... je n'arrive pas à voir en quoi c'est mal de bien payer un travailleur, voire de la payer plus que le salaire minimum...
J'ai beau faire des efforts... gniiiiiii... non.
Le salaire minimum comme son nom l'indique est un salaire minimum. Pas un salaire fixe. Les prix fixés par le Meco sont à appliquer obligatoirement dans les centres de productions. Pour les autres commerces, ils sont conseillés. Vivement, certes, mais conseillés.
A la limite, on pourrait invoquer sur ces affaires une variante de la jurisprudence Belfi. Sachant que l'observation des commerces locaux n'est pas du ressort du gouvernement : ni du Meco, ni du Mint, mais bien des bourgmestres et des gouverneurs.

Voilà une position claire, qui définit les limites dans lesquelles je travaillerai. Je ne demandais pas mieux. Merci kramarade Noxine !

Les grandes lignes du projet sont maintenant définies. Je vais à présent me mettre à étudier les données en vue de parvenir à un équilibre satisfaisant entre tous les paramètres, grâce à l'aide de mes kramarades Azracat et Jean Canut notamment. Je leur tire ici mon chapeau pour l'aide qu'ils m'ont apportée jusqu'ici.

Noxine a écrit:

Bon, je réponds à quelques trucs en vrac

Concernant l'impôt sur le revenu, rien à ajouter à ce qui a déjà été dit. L'impôt sur le revenu n'a rien à voir avec l'impôt sur la salaire ((cf la vraie vie, tout simplement))
.

Le salaire est par essence ce qui revient de droit après don de soi pour une tâche d'utilité publique, la sanction positive quant à l'apport d'un service envers la société.
Le revenu s'applique aux possessions, le salaire permet de s'appropier, s'approprier par le salaire s'inclut dans l'essentielles des ressources.
Par le salaire survient le revenu qui ne lui est autre que corrélat de facto.
Certains peuvent se permettre d'emmettre des hypothèses, cela se conçoit, mais dans les faits c'est un peu décadent d'établir un catégorisme manquant rigoureusement de logique.

Chacun peut voir comme bon lui semble, il n'en découlera que des heures perdues.

Tirez les rennes de la République mais ne les lâchez pas, merci!

A defaut de pouvoir revenir sur mes pas, une fois revenu je m'emparre.

Concernant le problème des salaires, des impôts et des prix ...
il ne faut pas se voiler la face.
Ayant été DdP, je peux affirmer que quand les impots sur vente augmentent au profit des impots sur salaires, on augmente les prix si bien que je ne suis pas certain qu'à l'arrivée cela change grand chose ... Donc ce sont toujours les travailleurs qui financent la RK (ce qui est logique car qui cela pourrait-il être d'autre ?)

a la rigueur, on pourrait arguer que privilégier les impots sur ventes aux impots sur les salaires, cela aurait de l'intérêt pour les effets de bords ie éviter que les frontaliers ne viennent chez nous exploiter le peuple en fondant leur commerces ...


Il paraitrait plus ... logique de se fixer une règle simple :
-décider légalement qu'aucune vente ne peur dégager un bénéfice net de plus de 10 FK (chiffre prix à la louche)
-viser un taux d'impots sur le vente variable de mettons 10 à 20 %
-fixer la fourchette de prix pour que cette règle soit toujours respectée en pratique

exemple : pour une planche, il faut 1,5 UT (si si 2 UT de bois et 1 UT pour 2 planches) soit un cout avec un salaire de 60 FK de 90 FK avec le benef, ca fait donc 100 FK
maintenant le prix en fonction du taux d'imposition varie entre 100/0.9 (10%) et 100/0.8 (20 % d'impots) , éventuellement mettre un taux d'imposition mini plus faible pour simuler les ventes à perte (pour doper la croissance des batiments d'une ville par ex)

maintenant on pourrait effectivement raffiner en désignant deux groupes : les biens de première nécessités (avec 5 FK de benef max) et les biens de luxe (avec 25 FK de benef max).

Bien entendu, toute cette discussion n'a de sens que si l'on suppose que tous les commerces sont kollektivisés mais comment pourrait-il en être autrement ???

En me relisant, je viens de réaliser qu'un système "utopique" une fois les villes développées pourraient être de financer la républik par les plans de production. Un plan de production réussie c'est 1000 UE soit 100 000 FK dans les caisses de l'état ... On pourrait à la rigueur incité les kamarades à respecter srupuleusement le plan en indexant les impots sur la réussite du plan (encore faudrait-il que tlm comprenne ce que le plan veut dire, voire soit capable de communiquer ...)