Détente

Mes kramarades et amis,

Depuis ma nomination, je ne traîne plus mes pattes au QSav, je passe moins de temps avec vous à boire de la vodkra et à refaire le monde. Je passe des journées éreintantes à tenter d'éviter catastrophe sur catastrophe que manquent sans cesse de causer les pires vods du gouvernement.

Pour solidifier l'image de la Républike, je dois parfois m'adonner à des mascarades de fermeté austère donnée en spectacle graffitike, et je ne m'y reconnais pas toujours. Je le fais quand même, pour la RK.

Pour la première fois, j'ai répondu à mes proches que "j'avais pas le temps".

Mon immense bureau impeccablement gris d'un riche ministère me paraît bien fade à côté de la salle kommunale où, entre activistes du Printemps, nous avons commencé à refaire la RK voilà un peu plus d'une semaine, dans un mouvement spontané de bonne humeur graffitike, loin de l'ambiance pesante de la politique gouvernementale.

Alors, kramarades, quand, le soir venu, je trouve le temps de me rendre au QSav pour m'asseoir dans ce modeste salon peuplé de bouteilles de vodkra pour m'y asseoir avec vous et continuer à y refaire le cybermonde, je ne vous cache pas que c'est de loin le meilleur moment de ma journée.

Kramarades, chacun de mes arrêts ici me rappelle à la réalité graffitike et à l'esprit d'origine de notre mouvement, car de tout là-haut, au QSup, on a parfois tendance à oublier pour quoi l'on se bat.

Kramarade Anikei, c'est rassurant de te savoir, avec le kramarade Noxine, là-haut.

De mon côté, j'essaierai de faire du mieux que possible depuis mon modeste poste d'ambassadeur.
Pour l'instant, aucune consigne d'Arken.
Si jamais tu avais des échos de politique étrangère, hésite pas à me les communiquer, parce que je sens que ça va pas être évident de travailler efficacement.
Heureusement que til, l'ambassadrice verte, et Lao, ma prédécesseur au poste sont présentes et compétentes...

Amikralement
Jean

Il faut bien dire ce qu est, Ani et moi, on fait dans la pédagogie, là-bas... Je crois qu'il y aura pas mal de choses à raconter à la fin du mandat d'Insyne

En tant que gouverneur, je n'ai reçu aucune consigne non plus concernant le développement des provinces... Juste la Méco qui veut faire une taxe immobilière.

Je sens que la République devient petit à petit une Union des Républiques Socialo-Graffitistes. Ce n'est pas forcément un mal que chaque province gère soi-même son devenir, mais pourquoi le gouvernement cherche-t-il alors à maintenir l'illusion d'un pouvoir centralisé ?

Noxine : pourquoi attendre la fin ?

Azracat a écrit:

Je sens que la République devient petit à petit une Union des Républiques Socialo-Graffitistes. Ce n'est pas forcément un mal que chaque province gère soi-même son devenir, mais pourquoi le gouvernement cherche-t-il alors à maintenir l'illusion d'un pouvoir centralisé ?

Même dans une hypothétique URSG, il n'y a qu'un pouvoir centralisé qui puisse être garant de l'égalité des citoyens. Tu le disais toi-même : où serait l'égalité si la Vodkralie et la Kalinie ne produisaient pas des fenouils de qualité similaire ? Il faut bien que quelqu'un supervise tout cela au niveau de la Républike. L'exemple est anecdotique, mais quand on en vient aux affaires étrangères, c'est l'intégrité de toute la RK qui est en jeu (*soupir*).

Augmenter les pouvoirs locaux peut être bénéfique mais il faut chapeauter leur union avec fermeté. Sans compter les volontés d'indépendance qui pourraient apparaître.

Maintenant, je t'avouerai qu'en pratique, je ne pense pas que tout le gouvernement ait conscience de cela... Eduquer et répandre ces idées est une tâche de plus pour le Printemps.

Kramarades,

Je m'ennuie un peu.
Je n'arrive plus a trouver le flegme socialo-graffitik en moi. Plus de discours enflammés. Plus d'allocutions fievreuses. (( en gros j'ai un gros vide d'inspiration RP ))

Que pourrions nous faire qui mette un peu d'animagination?

Help Me :'(

On est sans doute dans le creux d'une vague.
Nous revenons d'une guerre désespérée, après deux mois de déshérance graffitique, brinqueballés par les jappements de la "Révolucion" et des "loyalistes" chapséens.

Comme je le dis à côté, la Républike est en train de prendre un nouveau visage. Anikei et Nox y contribuent activement, mais ils ne sont pas les seuls. C'est normal qu'on soit un peu sur l'expectative. Ca va se décanter.

Pour l'instant, je vois trois fronts essentiels :

Le front interne, politique : approfondir l'esprit du Printemps par rapport aux nouveaux courants qui prennent du poids - Olive et le pro-brunisme, le KAFKA et son théocratisme rampant. Pff... ne jurer que par le 4e Elu, cette demi voix... enfin.

Le front révolutionnaire: choisir une province occupée (au hasard: Vallée Pourpre), et se mettre ensemble en demeure de lui apporter le Bonheur qui lui a été lachement volé. Actions collectives, coordonnées, progressives, et communication cybermondiale.

Le front diplomatique : recherche ce qui peut nous rapprocher d'autres empires, et ce qu'il serait utile de marquer comme distance avec nos ennemis héréditaires. La palladium doute actuellement, ce peut être l'occasion d'une contre offensive idéologique. Nos relations avec la Seele pourrait être meilleures s'il n'y avait pas la Vallée Pourpre. Les relations avec le Paradigme doivent être réinventées. Enfin je dis tout ça, et je ne suis pas aux Affaires Etrangères. C'est juste une intuition.

Voilà, kramarade.

Moi même, j'oscille entre ces trois fronts, et je ne suis sur aucun. Je ne sais pas vraiment où le vent de l'Histoire va me mener. Mais tout ça va se décanter.

Enfin je bosse quand même sur les relations avec le Paradigme, hein

La fin est proche. Le gouvernement Insyne était déjà une vaste fumisterie. Nous aurions dû ne pas y participer, nous aurions dû les laisser couler sans les aider à flotter grâce aux idées que nous leurs avons donnés.

Le Gouvernement NephertiS ne sera pas Printanier, je pense, et il ne sera pas Kafka non plus. Apparemment, le Kafka refuse de soutenir le gouvernement et c'est la décision que j'ai prise moi aussi.

Laissons le vieux dinosaure s'embourber tout seul et continuons à discuter vraie politique avec nos vrais adversaires.