A moi donc de me présenter.
Mon père était Kalin, ma mère était Slavone. Tout un programme. Pour voir le monde, je suis allée sur l'île où j'ai rencontré la fine fleur du Printemps, durant un colloque grandiose (on espère qu'il y en aura d'autres). Tout de suite, j'ai compris qu'il existait chez moi une affinité avec ce courant : le simple bon sens qui manquait à tant d'autres était bien présent chez eux.
Par un hasard qui devait beaucoup à la politique désastreuse de JC ainsi qu'à mon opposition répétée aux critiques de Benficula, j'ai obtenu un poste au gouvernement. J'essaye de mon mieux de rendre service à ma patrie, mais d'où je suis, je peux voir mieux que personne la corruption du système, l'arrivisme galopant, l'appât du gain et le copinage de certains.
Je n'ai pas peur. Pour soigner le mal, il faut d'abord le diagnostiquer.