Voilà, le mot est lâché, il faut que nous en parlions ensemble.
QUe le Printemps soit un instrument, ce n'est pas un problème tant que cet instrument est au service de la Républike. Mais s'il devient l'instrument du profit personnel de NephertiS, de Insyne, de moi-même ou je ne sais qui, il faut nous en méfier.
Nous ne sommes pas des élus, nous sommes sujets à la déviance, malgré nous, il nous faut donc nous épier fraternellement. Et en premier lieu, nous épier nous-même, et éviter l'omerta.
De grandes concessions ont déjà été faites, et il faut en parler ouvertement. Noémie est non grata au sein de l'administration sur décret de NephertiS, alors que ses compétences seraient utiles à la Républike. Chaps et Insyne par contre se retrouvent gouverneurs, alors qu'on ne peut pas les considérer comme aussi compétents que Noémie ou Lothar. La réforme économique est difficile à justifier.
Bref. J'ai dans l'idée que le travail au gouvernement, que je perçois un peu par l'intermédiaire de Depravda, est particulièrement difficile. Il faut nous en ouvrir entre kramarades. Il ne faut pas accepter les concessions chacun de son côté, comme quelque chose de honteux que l'on porte comme un tabou et un fardeau. Si fardeau de compromis il doit y avoir, assumons le collectivement.
Pour ça, il faut parler. Que savons-nous des accords NephertiS - Insyne ?
Quelles pressions, quelles limites NephertiS met-elle à la politique de ses ministres ?
J'espère qu'on pourra entreprendre ici le travail d'auto-critique qui s'impose, afin de mieux aider la Républike.
Je ne répète pas ce que les kramarades Anikei et Depravda ont dit un peu plus loin au sujet de l'anti-kanzakisme, mais aussi de l'opposition naissante, de la nécessité d'un Kafka qui existe - notre meilleur allié objectif pour la Républike, et non pas les CDRW ou les Vods à mon avis. Les Reds, j'en doute aussi.
Bref. A vous de me dire si je raconte n'importe quoi.
Kramikalement.